Le voyage Aller

Ça y est ! C'est le grand jour ! Le réveil sonne à 7h40 et nous voilà embarqués dans une lonnnnnngue journée. Mais tout est quasiment prêt. Le temps d'effectuer les vérifications de dernières minutes :

• appeler la banque,
• arroser les plantes,
• couper le gaz,
• fermer les fenêtres,
• faire un tour de l'appart voir si on n'a rien oublié,
• est-ce que j'ai bien fermé les fenêtres ?
• et le gaz ?
• fermer la porte,
• vérifier qu'on a bien fermé la porte,
• ouvrir un sac voir si on n'a pas oublié un truc,
• refermer le sac,
• vérifié qu'on a bien fermé la porte.

Et puis nous partons, diantre !

Le voyage se fera en 3 étapes : train, petit avion, gros avion.

Et le périple commence donc à la gare de Dijon, où nous montons dans le TER vers Paris de 9h30. 1ère étape : réussie ! ou presque... Car la douce voix du contrôleur nous apprend que le train est en panne et qu'il faudra changer de quai pour en prendre un autre. Résultat : 30 minutes de retard. Mais ce n'est rien : l'avion n'est que ce soir donc tout va bien ! Ce premier retard nous aura quand même coûté un repas avec Pierre qui, vu notre heure d'arrivée, n'a pas pu nous rejoindre, car il travaille (lui ;-) ). Nous mangeons donc comme des princes (ou des rois mages, avec nos gros sacs à dos), sans contrainte de temps ni Pierre, au café Daguerre, près de la place Denfert Rochereau. Nous sommes rejoints par Annelise pour le café (Ah ouf ! Une tête connue ! Nous ne sommes donc pas encore perdus !).

Puis en route dans l'OrlyBus qui nous amène en quelques minutes au terminal Ouest d'Orly.

 Trop en avance pour l'enregistrement, on fait passer le temps : on regarde les avions décoller, on va aux toilettes, on crushe, on va aux toilettes, on geek, on appelle Mathilde, on va aux toilettes, on va sur Facebook, on va aux toilettes... et puis on enregistre enfin nos bagages !

Passage de tous les contrôles de sécurité : OK ! On attend devant la porte de notre avion, durant au moins 6 ou 7 allers-retours aux toilettes.
Sur un affichage, nous remarquons que notre avion est annoncé 30 minutes plus tôt que sur notre billet --> Petit stress partiellement calmé par une hôtesse d'accueil qui semble ne pas en savoir beaucoup plus que nous. Dans les faits, l'avion est arrivé 45 minutes APRES ce qui était indiqué sur notre billet. De quoi nous "interroger" pour notre correspondance à Madrid.

Premier vol, au dessus des nuages et dans le soleil couchant. Décollage au milieu des nuages d'orage. Pas beaucoup de visibilité par la suite. Juste de quoi voir la grande base militaire de Captieux, dans les Landes, et ce qui devait être Mont De Marsan, éclairé. Nous atterrissons à Madrid à 23h, sains et saufs. Ouf !

Par contre, nous avons toujours nos 45 minutes de retard. Le terminal est grand, il ne faudra pas traîner ! [Après un rapide passage aux toilettes] nous marchons d'un pas vif jusqu'à la porte du vol pour Lima, où une queue nous fait comprendre qu'il n'y avait pas à nous presser. D'ailleurs, une fois installés dans l'avion, nous attendons... attendons... attendons... jusqu'à ce que le pilote nous annonce qu'ils ne sont pas en règle avec les autorités locales, et que le responsable capable de débloquer le litige est introuvable (peut être avait-il la chance de dormir ???). Nous commençons même à nous demander s'il faudra nous loger à Madrid en attendant le lendemain. Nous partons finalement avec plus de 2h de retard.

Spéciale dédicace à Christophe :

12h de vol, c'est long... et il est difficile de dormir. Le repas proposé à 2h du matin n'aide pas beaucoup. Puis les 1ères lumières des villes du nouveau continent arrivent finalement. Il n'y en a pas beaucoup, par rapport à l'Espagne : on doit être au dessus de l'Amazonie. Nous passons à coté de grosses masses orageuse qui flashent dans la nuit. C'est beau ! (ou ça fait peur... Ça dépend les points du vue). Puis le soleil fait son apparition sur un horizon arc-en-ciel. Mais cela est de courte durée, car nous nous apprêtons (enfin) à atterrir. La région de Lima est alors recouverte d'une mer de nuage toute plate et régulière : le ??. Pour peu, on se croirait presque aux salar de Uyuni.. Nous semblons amerrir sur ces nuages avant de plonger dedans et de retrouver la grisaille que nous avions laissée à Orly. L'atterrissage se fait dans la foulée. Rapidement, on passe la douane de l'immigration, les bagages, le change, la douane des marchandises, puis on cherche notre taxi... (enfin notre Uber) qui n'est pas là... Et pour cause : il n'aura pas eu la patience d'attendre avec nos 2h de retard.

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Quelques coups de fil plus tard et un peu d'attente, et nous voilà partis pour Lima !

Toutes les photos : https://goo.gl/photos/c3Q2qaCcN9L4QDg98