jeudi 28 juillet 2016

Jour 14 - Les Îles Uros

PS : Il nous arrive (comme ici) de publier plusieurs articles en même temps. N'hésitez pas à descendre un peu dans la page pour voir les autres nouveaux articles !

Bon, c'est bien beau, les bords de lac cradingues de Puno, tout Titicacaiens qu'ils soient, mais on aimerait voir ce que la couverture du Routard nous a vendu ! J'ai nommé "les îles Uros", autrement appelées "îles flottantes", car tenez-vous bien : ce sont... des îles qui flottent (vous ne vous y attendiez pas, hein !) En fait, ces 92 îles sont constituées de roseaux entassés sur des blocs de terre amarrés à des poteaux en eucalyptus (eh oui, sinon, elles dériveraient). Bref, c'est à voir !


On embarque donc à 9h30 sur un petit bateau qui nous mène à l'une de ces fameuses îles (par souci d'équité, chacune des îles reçoit son lot de touristes à tour de rôle). 

Le "Président" de la petite île qui nous est dévolue nous installe sur des bancs en roseaux (vous-ne-vous-y-attendiez-pas-hein-bis), et nous explique l'histoire des îles. Il est tout enjoué, et ponctue ses phrases de nombreux "amigos" :-) Il nous explique, amigos, que ce serait bien qu'on achète un petit souvenir, amigos, histoire de contribuer à la conservation du site, amigos. Alors, amigos, comme on est des touristes bien éduqués, amigos, on obéit :-)

À peine a-t-on payé, amigos, qu'on embarque, amigos, sur un bateau en roseaux (vous-ne-vous-y-attendiez-pas-hein-ter), amigos, direction "la Capitale", amigos. C'est en fait 20 soles de plus, amigos, et à la Capitale, amigos, ben on peut rien faire, amigos, sinon acheter encore des souvenirs, amigos, et manger un ceviche de truite, amigos (ah non en fait, on n'a pas le temps de manger, amigos : on repart pour Puno).

Bref, la deuxième partie de la visite nous laisse un peu un goût amer : les îles d'Amantani et de Taquile, on essaiera de les faire sans agence, pour échapper aux attrape-touristes qui nous guettent à chaque coin de roseau !



Cela dit, les îles Uros, c'est magnifique ;-) Juste un peu trop touristique à notre goût (on a entendu dire après coup qu'en réalité, seuls 1% des prétendus habitants restent dormir sur leur île : les autres, une fois les touristes envolés, plient bagages et rentrent "chez eux" à Puno).

Le soir, on sort boire un verre dans un café du centre ville (c'est très animé, Puno, et ce bar, le "Positive", nous plaît !) Rafa se découvre une passion pour la sculpture sur bougie :-) Admirez ici sa plus belle création : "Le Guitariste" :



Et puis, à la table à côté de nous, il y a deux personnes qui discutent : pourquoi ne pas discuter ensemble ? Alan (qui vient de faire la connaissance de Sheika, juste avant de faire la nôtre - vous suivez ?), nous offre un pisco sour, et on passe un excellent moment, tous les quatre : autour de la table, ça parle anglais, espagnol, et français, car Alan, Vietnamien installé à San Francisco, le maîtrise parfaitement.



N.B. : je peux maintenant affirmer que je comprends à peu près tout ce qu'on me dit en espagnol. Par contre je suis incapable de répondre, et c'est assez frustrant !

2 commentaires:

  1. Anne, inscris toi à des cours d'espagnol! Je me propose de te les donner :)

    RépondreSupprimer
  2. Avant tout, des cours de conversations :)

    RépondreSupprimer